

Après avoir travaillé plus de 25 ans dans la police d’Amsterdam, la dernière période en tant que chef de l’équipe « crimes capitaux » (brigade des meurtres) et « recherche judiciaire » (recherches techniques), moi, Walter Golsteijn, ai décidé un jour de changer de vie. Depuis quelque temps déjà, je cherchais un endroit dans la nature ayant assez d’espace afin de pouvoir m’entourer d’animaux. En Hollande c’est devenu presque impossible, en tout cas impossible à payer.
Finalement, j’ai trouvé la ferme Fournay à Gipcy, l’endroit idéal pour moi. C’est au beau milieu de la France, en pleine nature. Au printemps 2004, je m’y suis installé avec mon chien Sumi et plusieurs carpes koi.
Très vite, sur une brocante, j’ai trouvé un petit copain pour Sumi: Kato. C’est un petit chien adorable. Sumi et Kato sont devenus de bons amis.
 Et pour moi-même, qui plus est, j’ai trouvé également une copine: depuis fin 2004, Patricia et moi vivons un grand amour et nous avons tous les deux une grande affection pour les animaux. Ainsi a commencé pour nous une période où les animaux jouent le rôle principal.
   
Fin 2004, moi, Patricia van den Boogaart, ai rencontré l’homme de mes rêves. Avec cette rencontre un nouvel épisode de ma vie a commencé. Après avoir travaillé beaucoup d’années comme ‘marketing-manager’ des ventes de produits cosmétiques de luxe, je ne pouvais pas encore imaginer que nous allions ouvrir ensemble un foyer d’accueil pour ânes trois ans plus tard.
Dès le début, les animaux ont joué un rôle important dans ma vie et dans notre vie commune. C’étaient presque toujours des animaux abandonnés ou privés des soins médicaux nécessaires. Là où les propriétaires les abandonnaient à cause des dépenses à faire, nous les avons pris en charge.
Au fur et à mesure, nous avons découvert que l’âne est un animal grandement sous-estimé. Ce joli animal avec ses grandes oreilles et son regard attendrissant, est gentil, sociable et très loyal avec son maître.
Parce que nous voyions régulièrement dans les prés des ânes malheureux et surtout abandonnés, nous avons senti le besoin de faire quelque chose pour eux. Ainsi, l’idée de créer un foyer d’accueil a pris forme. Et nous acceptons avec plaisir tout le travail que cela implique, par amour de l’âne……
  

 
|